Chapitre 3 : L'orage gronde toujours

« Comment as-tu pus sortir nos petits sans m'en avoir parlé Kienn ? C'est tout simplement inimaginable pour un père responsable ! Fit la louve blanche en posant un regard glacé sur le pauvre loup roux. Pourquoi ne m'en as-tu jamais
parlé avant ?

-Parce que je savais que tu ne voudrais pas. Tu m'avais dit que tu ne voulais pas qu'ils sortent de la grotte avant leur dix mois. Tu m'aurais traité de fou si je t'en avais soumis l'idée.

-Soit. De ce point de vue-là, d'accord. Mais pourquoi l'avoir fait tout de même ?

-Nos petits sont vivaces et très énergique. Je me suis dit qu'ils étaient prêts pour une petite sortie. Je suis donc allé chercher Jounn et Rague pour m'aider à les protéger.

- Et tu as cru un instant que ces deux loups sortie de nulle part aller sauver nos fils s'il y avait un accident ? Ce type de comportement n'est pas digne d'eux.

 -Et bien figure toi qu'ils l'on fait ! Jounn a sauvé Saïzan des eaux alors qu'il était tombé dans le fleuve pour chasser des poissons. Notre fils ne serai plus là si ce loup, sorti de nulle part comme tu dis, ne serai pas intervenu ! Je refuse donc d'entendre toutes les reproches que tu pourrais me faire à ce sujet ! Qu'as-tu d'autre à me dire Freda ?

Kienn supporté de moins en moins les remarques de sa compagnes et ne parvenait plus à dissimuler sa colère.

-Ecoute Kienn. Je n'en peux plus de tes actes d'insouciances que tu fais maintenant. Si tu ne veux pas de ces louveteaux, dit-le moi de suite et je m'en irais avec eux dans une autre meute, loin de tes tendances à mettre les vies des autres en
dangers. Imagine un peu notre vie si un de nos petits meurent par ta faute, après une sortie prématurée qui n'aurai jamais dut avoir lieu ? Comment crois-tu que notre vie sera ? Tu penses sincèrement que les autres loups vont avoir pitié de notre triste sort ? Tu ne penses pas qu'ils vont plutôt nous bannir de la meute pour avoir laissé nos petits mourir alors qu'ils étaient sous notre responsabilité ? Je sais qu'au fond de toi tu aimes ces louveteaux autant que moi. Je veux que tu sois plus responsable maintenant et que tu comprennes qu'il est important de les protégés. Nous sommes parents maintenant et je veux que ce rêve soit doux et paisible le plus longtemps
possible, pour que nos petits est une vie heureuse. Comprends-tu ?

-Oui Freda. Mais sache que si je ne les aimés pas, je n'aurais pas appelé mes amis pour m'aider pour leur sortie. Je ne les aurais pas gardés quand tu étais partie. Mais je veux quand même que nos petits soit fort et pour cela, il faut qu'ils découvrent le monde. Ivlan a rencontré un papillon et Saïzan a fait sa première baignade. Si nous les gardons ici jusqu'à leur dix mois, ils ne seront jamais prêt pour leur première chasse. Si nous faisons quelques balades, nos petits verront de nouvelles fleurs, de nouveaux animaux, apprendrons à nager, à sauter haut, ils comprendront les lois de la forêt. Quand dis-tu ?

-Je veux bien Kienn. Tes arguments sont très interraissent. Je te laisse une chance. Demain, nous partirons en promenade dans les bois. Mais si ils leurs arrive quoi que ce soit, Ivlan et Saïzan resterons dans la grotte maternelle jusqu'à leurs dix mois. »

Kienn et Freda se regardèrent ensuite un long moment avant de retourner voir leurs petits. Ivlan et Saïzan dormaient comme des marmottes. Epuiser par leurs découvertes, ils n'entendaient même pas le bruit de l'orage qui tonner au dehors. Les violents coups de tonnerres ne les réveiller pas de leurs sommeils profonds.