Chapitre 4 : La vie

Ivlan, Saïzan, et leurs parents partaient souvent en forêt depuis la discussion de Freda et Kienn. Les deux louveteaux
grandissaient à une vitesse impressionnante et leurs capacités à nager, à sauter, à courir, augmenter de jours en jours. Leurs parents étaient cependant renfermé sur eux même lorsque les petits parler des animaux qu'ils rencontrés dans les bois. C'est alors qu'Ivlan décida d'interroger sa mère pendant une balade prêt du fleuve.

« Maman, pourquoi baisses-tu la tête quand on parle des élans, des chamois, des pumas et des bouquetins ?

-Je ne sais pas trop mon cœur. Mais sache que ce n'est pas à cause de toi ou de ton frère.

-Alors pourquoi nous laissez-nous seuls lorsque l'on va voir les bébés chamois dans la prairie ?

C'est alors que Kienn intervenu. Sa posture fier et son pelage brillant avait soudainement laissé place à un visage triste et paniqué.

-Ecoute mon petit. Moi et ta mère sommes comme toi et Saïzan des loups. Pour nous nourrir, nous devons tuer ces animaux avec lesquels vous jouez parfois. Nous sommes des prédateurs pour eux.

-Mais ils n'ont pas peur de nous quand on joue avec les bébés chamois, pumas ou bouquetins.

-Parce qu'ils savent que vous n'avez jamais chassé et que vous n'aviez encore jamais mangé de viande. Vous n'avez encore pas de dents très aiguisées. Ils savent que vous ne feriez jamais de mal à leurs petits.

-Mais d'autres adultes loups vont leurs parlers des fois. Je ne comprends vraiment plus rien.

-Moi non-plus, fit Saïzan qui venait de se joindre à la conversation. On est des loups, tous comme eux. On n'est pas différent.

-Si mon trésor. Repris Freda. Nous sommes des loups de chasse. Ton père commande la meute de chasse. Ces animaux
le savent et le ressentent. Nous leurs faisons peur et nous ne voulons pas qu'ils partent. S'ils partent dans d'autres territoires, nous n'aurons plus de viande et nous mourrions de faim. C'est pour cela que nous nous cachions et que nous faisons mine d'avoir peur. Ainsi, ils ne fuient pas vers d'autres pays. Profitez bien des jeux que vous aurez partagés avec ces animaux. Après votre première chasse, vous les verrez différemment et vous nous prendrai pour des fous si l'on vous disait que vous avez un jour joué avec ces petits êtres fragiles. Je sais ce que l'on ressent lorsqu'on est jeune. Moi non plus je me disais que je ne mangerai jamais mes amis d'enfance. Mais une fois que j'avais gouté le goût de la viande, tout à changer. Vous verrez. Mais avant tout, profités mes petits. »

Les deux louveteaux étaient très perturbé par le discoure triste mais réel de leur mère. Saïzan se retourna et vit les deux bébés pumas avec lesquels ils venaient de joué. Sa mine triste et perdu laissé présager qu'il avait déjà changé de regard sur ces animaux.

Kienn, assit dans l'herbe, la tête au-dessus de l'eau, regardé son reflet. Une pensée vient interrompre ce moment calme que traverser le loup roux.

''C'est bien cela la vie. L'une vie pour manger, puis se fait manger à son tour, puis elle est à son tour dévorer par un plus gros prédateur. Mais qui est en haut de la pyramide ? Serais-nous ? Les loups ? Ceux à qui tous les animaux sont dévoués
depuis plus de milles siècles ? Une chose et sûr : La vie n'est qu'une suite infinie de vie qui se succèdes et vivent en harmonie, sans jamais comprendre le vraie but de leur existence.''